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Toxicité des plantes d’intérieur



Les plantes d’intérieur font de merveilleux décors dans une maison. Il est aujourd’hui possible de trouver sur les marchés ou dans les magasins des espèces aussi diverses qu’attrayantes, mais attention ! même les plus belles roses ont des épines...
Devant le nombre croissant des allergies et des intoxications par les plantes, les spécialistes de santé publique ont tiré la sonnette d’alarme en insistant sur le fait que certaines plantes sont particulièrement dangereuses pour la santé

Effets sur la santé

Deux grands types de risques peuvent être évités en connaissance de cause :
Les allergies :
Certaines plantes ornementales, aussi jolies soient elles, sont particulièrement allergisantes et doivent au possible être éloignées des personnes allergiques et des enfants. Leur pouvoir allergène est le plus souvent transmis par contact avec les feuilles, la sève ou par transmission des allergènes dans l’air et peut entraîner selon le cas des irritations et des brûlures au niveau de la peau, et au niveau respiratoire des sensations d’étouffement ou des quintes de toux.
Voici quelques unes des principales plantes vendues dans le commerce et pourtant connues pour leurs propriétés allergisantes.

  • Dieffenbachia
  • Philodendron
  • Ficus

Les intoxications :
La plupart des plantes sont potentiellement dangereuses par ingestion ou simple machouillage de leurs feuilles, fruits ou graines. Les intoxications peuvent aller de l’ indigestion à un risque mortel selon le type de la plante et la quantité d’ingestion.
Par exemple, le muguet et les narcisses sont connus pour causer vomissements et diarrhées par simple absorption de l’eau dans laquelle ils ont séjournés. Les plantes responsables des intoxications les plus sévères sont : le dieffenbachia, le poinsettia, les buissons ardents, les bégonias, la belladone, le laurier rose, le houx, les cytises, l’if et le sorbier.
Si vous souhaitez avoir plus d’information sur les plantes toxiques, le site Internet du Centre anti-poison présente différentes informations sur les plantes, leurs baies et la santé. Vous pourrez y télécharger la brochure : "Les plantes toxiques. Le Centre a a aussi édité le livre « Les plantes – Un autre regard » en 2002 en collaboration avec le Jardin Botanique national de Belgique.

Conduite à tenir

Mesures préventives
Il est recommandé d’éviter la portée de vos plantes aux enfants, qui ont tendance à mettre à la bouche toutes sortes de choses… Pour cela vous pouvez installer vos plantes en hauteur et ramasser les feuilles tombées rapidement. Dans le jardin, placez des clôtures à leurs pieds. _ Apprenez à vos enfants qu’il leur est interdit de manger une plante, quelle qu’elle soit, vous pouvez aussi leur apprendre à reconnaître les plantes toxiques. Enfin, pendant les travaux de jardinage, utilisez des gants, évitez de vous toucher les yeux et de toucher votre enfant sans les retirer.

En cas d’intoxication
Enlevez immédiatement de la bouche les restes de la plante ingérée. _ Conservez-les. Ne fais pas boire d’eau salée qui pourrait provoquer d’autres symptômes d’empoisonnement et pas de lait. Ne le faites vomir que sur avis médical. Pour ce faire, faites-lui boire autant d’eau que possible, inclinez la tête vers l’avant, frottez le fond de la gorge avec un doigt emmailloté dans un linge propre. Dans tous les cas, appeler le centre anti-poison au numéro 070 245 245 ou contactez un médecin dans les plus bref délais.

Quelques conseils

• Toutes les plantes consomment de l’oxygène et rejettent du gaz carbonique durant la nuit, et bien que ces rejets soient inférieurs à ceux produits par l’homme, évitez de mettre des plantes dans les chambres, vous ne ferez qu’améliorer le sommeil de votre famille !

• Les terreaux et autres fertilisants peuvent contenir des substances chimiques plus ou moins nocives pour la santé et l’environnement. Pourquoi ne pas adopter un système de compostage naturel pour nourrir vos plantes sainement ?

• Certaines plantes sont cataloguées comme « dépolluantes » et amélioreraient la qualité de l’air intérieur, notamment par absorption de certaines substances nocives telles que l’ammoniac, le trichloréthylène, le formaldéhyde…
Ce n’est pas aussi simple que cela peut y paraître, voir "Plantes pas si dépolluantes" sur notre blog.
Ou encore "Les plantes dépolluantes" sur écoconso.

• On connait aujourd’hui des méthodes alternatives aux pesticides pour lutter contre les insectes et autres nuisibles. Vous pourrez en trouver quelques unes auprès de Nature & Progrès .

• Voyez aussi la Brochure "Pas de pesticides à la maison" éditée par le PAN (Pesticide Action Network) Belgique.

• L’asbl Adalia a pour objectifs d’informer et de sensibiliser de façon durable les enfants afin qu’ils deviennent, demain, des adultes respectueux de l’environnement, mais aussi de toucher les adultes afin de les inciter à diminuer l’utilisation des pesticides à la maison et au jardin. Dans ce cadre, elle développe un programme d’informations sur les méthodes de lutte alternatives aux pesticides.




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