Ces différents noms désignent tous un même gaz toxique inodore, incolore et insipide que l’on retrouve dans les espaces intérieurs.
Il résulte de la combustion incomplète d’un combustible.
Une combustion nécessite 3 éléments :
La réaction de combustion qui en résulte est complète si tout le combustible est transformé en gaz carbonique (CO2) [2] et vapeur d’eau.
En cas d’apport insuffisant d’oxygène et/ou si le combustible n’est pas pur [3], la combustion est incomplète car elle libère en plus du CO et d’autres gaz, ainsi que des particules.
En pratique, toutes les combustions à l’intérieur d’un logement libèrent du CO en petite quantité, car la combustion n’est jamais vraiment complète.
Une attention particulière à l’entretien des appareils de chauffage
Pour éviter tout accident, les chaudières, chauffe-eau… doivent être entretenus par des professionnels qui veilleront à la propreté des brûleurs et au ramonage des conduits d’évacuation afin d’assurer une bonne évacuation des fumées…
L’intoxication aiguë au CO (exposition à une forte concentration de CO pendant un court laps de temps) :
L’intoxication chronique au CO (personnes exposées à de faibles quantités de CO sur une période relativement longue) :
Valeurs limites :
La valeur limite de concentration en CO dans l’air dépend du temps d’exposition. Ainsi, l’exposition ne doit pas dépasser :
Une concentration de 12.800 ppm provoque le décès en 1 à 3 minutes.
Il existe des détecteurs de CO qui avertissent lorsque les seuils de concentration sont dépassés. La qualité des appareils disponibles sur le marché peut varier, et il est souvent difficile pour les consommateurs de s’en assurer. C’est la raison pour laquelle ces dispositifs ne dispensent pas d’appliquer les conseils préventifs !
En cas d’accident, il est important de respecter scrupuleusement les étapes suivantes :
1. ouvrir portes et fenêtres,
2. arrêter l’appareil en cause,
3. sortir la victime du local,
4. appeler un médecin (personne consciente) ou le 100 (personne inconsciente).
Pour plus d’infos sur le monoxyde carbone et le bon usage des appareils de combustion, consultez le site du centre Anti-poisons
Site technique sur la combustion : www.ecom.fr
[1] A titre d’exemple, la combustion d’1L de méthane (CH4) nécessite 2L d’oxygène.
[2] Ne pas confondre le gaz carbonique (CO2 ou dioxyde de carbone), gaz notamment exhalé pendant la respiration humaine et le monoxyde de carbone (CO)
[3] Bois, charbon, bougie, encens, tabac, …
[4] Dans le sang, l’oxygène est transporté par l’hémoglobine. La liaison entre l’oxygène est l’hémoglobine est faible et l’oxygène peut s’en libérer facilement pour alimenter les cellules des organes cibles. Le monoxyde de carbone par contre, forme des liaisons solides avec l’hémoglobine et ne peut s’en détacher que difficilement. Lors d’une intoxication au monoxyde de carbone, il n’y a plus de place libre sur l’hémoglobine pour transporter l’oxygène, les cellules ne sont plus alimentées et c’est l’asphyxie (cerveau, cœur…).
[5] Avec des appareils à chambre de combustion fermée, l’air nécessaire à la combustion est prélevé directement à l’extérieur. A l’inverse, les appareils à chambre de combustion ouverte puisent l’air à l’intérieur du local. L’installation de chauffe-eau ou chauffe-bain à chambre de combustion ouverte est interdite depuis 2015 dans les chambres, salle de bain et toilettes.
[6] Le saviez-vous ? Pour brûler 1 m³ de gaz, il faut 10 m³ d’air.
[7] Le saviez-vous ? L’air = 20,8 % d’oxygène + 78,2 % d’azote + des gaz rares (à peine 1 %) argon, 0,9 %, anhydride carbonique 0,03 %, néon, hélium, krypton, hydrogène et xénon. Son poids et d’environ 1,3 kg par m3 à 0°C.
rue de Montigny 29 - B 6000 CHARLEROI (Belgium) - + 32 (0)71 300 300 - sante-habitat@espace-environnement.be