Les nanomatériaux désignent des matériaux de petites tailles. Petite taille d’accord, mais à quel point ? Pour y répondre, la Commission Européenne a, en 2011, donner une définition : « On entend par « nanomatériau » un matériau naturel, formé accidentellement
ou manufacturé contenant des particules libres, [...] dont au moins 50 % des particules (ce
seuil peut être abaissé à 1% dans des cas spécifiques), dans la répartition
numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions externes
se situant entre 1 nm et 100 nm » [1]
A titre de comparaison, 1 nanomètre (nm) c’est 10-9 mètre, soit 0,000000001 mètre, soit le rapport entre le diamètre de la Terre et le diamètre d’une bille ! [2]
Les nanomatériaux sont utilisés dans de nombreux domaines car leur petite taille leur confère des caractéristiques propres, tout à fait différentes des mêmes matériaux à taille "normale". Des propriétés telles que superélasticité, ignifugation, catalyse, résistance mécanique, conductivité électrique... ouvrent de nouvelles perspectives en termes de produits et de processus industriels.
Ils se présentent sous des formes variées : nanoplaques, nanofibres, ou nanoparticules.
Les nanomatériaux sont utilisés dans de nombreux produits de consommation. En voici quelques exemples (liste non exhaustive) :
Nano-argent :
Utilisé pour ses propriétés anti-bactériennes dans
Dioxyde de titane :
Effet protecteur contre les UV, agent blanchissant, "digère" les salissures, les odeurs, les bactéries.
Nanotubes de carbone :
Augmentent la résistance des matériaux tout en allégeant le poids.
Nanosilice :
Utilisée pour ses propriétés anti-agglomérantes ou épaississantes dans :
Oxyde de zinc (ZnO) :
Effet protecteur contre les UV, anti-salissure.
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