L’irradiation interne des poumons ou des bronches est susceptible d’augmenter le risque de cancer. Les particules se déposent sur les bronches et les parois des poumons. En Belgique, le radon est la première cause de cancer pulmonaire chez les non fumeurs, et la deuxième chez les fumeurs.
Il existe un effet de synergie entre le tabac et le radon.
Ce risque croît avec la dose reçue, la concentration dans l’habitation et la durée de séjour dans le bâtiment. Une personne exposée à un taux de radon de 1000 Bq/m³ en permanence court un risque de développer un cancer du poumon comparable à celui d’un ouvrier qui travaillerait toute sa vie dans une mine d’uranium.
Même à faible dose, le risque de développer un cancer du poumon n’est pas nul. En Belgique, 500 à 1000 morts par an sont attribués au radon. L’OMS estime que 2 à 5% des cas de cancer du poumon peuvent être attribués au radon s’accumulant à l’intérieur des locaux. Le risque est d’autant plus important qu’il s’additionne avec un comportement tabagique.
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