Curieusement, il est souvent plus facile de définir un logement insalubre que salubre.
L’insalubrité a une connotation très négative. On imagine un logement dégradé, non entretenu, rongé pas l’humidité et plein de moisissures.
Cet état a des effets, parfois dramatiques, sur la santé des occupants.
C’est pour cette raison que depuis 2007, aux critères minimaux de salubrité du Code wallon du logement se sont ajoutés des caractéristiques intrinsèques du bâtiment qui nuisent à la santé des habitants [1].
Il semblait donc important de réunir un panel de personnes pour tenter de faire le point sur cette question et de dégager des pistes de contenu pour la réalisation d’une fiche de sensibilisation à destination du grand public et des personnes précarisées plus particulièrement. Espace Environnement a veillé à élargir la question aux dimensions plus sociales, le logement ou les relations entre le propriétaire et leur locataire.
C’est pour cette raison que l’équipe Santé-Habitat d’Espace Environnement accueillait, ce 17 novembre 2014, sa quatorzième table ronde sur le thème de la salubrité et la santé.
Les questions en suspens étaient les suivantes :
Et comment parler de tous ces polluants en même temps, dans une même fiche ?
L’objectif n’est pas de faire peur aux habitants - qu’ils soient locataires ou propriétaires - mais de privilégier la logique du droit à un habitat décent et de leur fournir des clés pour prévenir les causes d’insalubrité, ou d’améliorer une situation problématique.
[1] présence de moisissures, monoxyde de carbone, radon, plomb dans les peintures, amiante
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