Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur sont (et seront) de plus en plus fréquentes et intenses. Or, nos bâtiments ne sont pas toujours adaptés à ces épisodes. Une solution souvent utilisée est la climatisation, mais cette technologie utilise des gaz à effet de serre (GES [1] ) qui participent au réchauffement climatique global. De plus, certaines estimations montrent qu’un appareil de climatisation à usage domestique (utilisé modérément, quand il fait trop chaud) augmente la facture d’électricité du ménage de 25 à 30% [2]. Cette solution est donc à éviter !
Pour limiter les surchauffes en été, mieux vaut :
Des parois lourdes et épaisses, des parois fortement isolées, la pose de protections solaires devant les baies vitrées sont quelques points pouvant aider à empêcher la chaleur d’entrer.
La vitesse de l’air et la présence de parois froides peuvent influencer le ressenti des occupants. L’utilisation de ventilateurs ou brasseurs d’air et la surventilation nocturne permettent de supporter des températures plus élevées.
En réfléchissant à la position des équipements (chauffe-eau, machine à laver, imprimante...), en ajustant nos comportements (ne pas laisser les appareils en veille, choisir des équipements performants...).
Durant les périodes chaudes, laisser les baies vitrées fermées la journée, et surventiler la nuit.
Retrouvez tous les détails de ces étapes dans ce webinaire du Pôle énergie Bourgogne-Franche-Comté.
[1] Les gaz à effet de serre sont des gaz contenus dans l’atmosphère et qui absorbent une partie de la chaleur émise par la Terre. Ils contribuent donc à l’effet de serre, qui est un phénomène naturel. Cependant, les activités humaines ont pour conséquences d’augmenter la concentration de certains de ces gaz, et donc d’augmenter l’effet de serre. Par ailleurs, certaines molécules créées par l’Homme peuvent également augmenter l’effet de serre. Les gaz à effet de serre sont : la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote (gaz hilarant), l’ozone, les gaz fluorés, l’hexafluorure de soufre et le trifluorure d’azote. (source : climat.be)
[2] site ecoconso.be
rue de Montigny 29 - B 6000 CHARLEROI (Belgium) - + 32 (0)71 300 300 - sante-habitat@espace-environnement.be