L’enquête visait à apporter un avis scientifique sur les publicités (seulement en France) concernant la capacité de dépollution de l’air par les plantes. Argument de vente avéré ou basé sur des données obsolètes ou inadéquates.
Les conclusions et conseils issus des résultats des expériences PHYTAIR sont les suivants :
"En laboratoire, en enceintes contrôlées, des plantes peuvent présenter une capacité à absorber certains polluants gazeux. Cette capacité peut être influencée par différents paramètres physiques et/ou biologiques. Dans les bâtiments, en conditions réelles d’exposition, l’efficacité d’épuration de l’air par les plantes seules est inférieure à l’effet du taux de renouvellement de l’air sur les concentrations de polluants. Autrement dit, l’aération et la ventilation restent bien plus efficaces que l’épuration par les plantes.
Par conséquent, l’ADEME considère que l’argument « plantes dépolluantes » n’est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine.
En matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur, la priorité reste la prévention et la limitation des sources de pollution (entretenir les chauffe-eaux et chaudières, réduire l’utilisation de produits chimiques ménagers…) accompagnées d’une ventilation ou plus généralement d’une aération des locaux (entretien du système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération, ouvrir les fenêtres tous les jours quelques minutes…)."
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